La tache et le noeud
Longtemps considérée comme une faute ou une erreur, la tache, en peinture, a acquis au cours du XXe siècle une autonomie esthétique qui s’est manifestée sous différentes formes. Que ce soit le tachisme (on pense bien sûr au « dripping » de Pollock), la coulure, la giclée, l’empreinte, la salissure ou encore l’éclaboussure, ce qui initialement pouvait altérer le tableau et saper le travail de l’artiste lui a donné sa marque, sa personnalité, son caractère. Alliée ou concurrente de la ligne, la tache est devenue un moyen d’expression qui a donné naissance à quelques chefs-d’œuvre de la modernité. Et si on la trouve essentiellement dans les œuvres abstraites, elle a aussi sa place dans la figuration, dont elle détourne le caractère illusionniste en réaffirmant la matérialité de la peinture. C’est ce que montre la double exposition qui vient de s’ouvrir à la galerie Catherine Issert de Saint-Paul-de-Vence et qui se tiendra prochainement à la galerie Zlotowski de Paris, (en gros, Catherine Issert s’occupe de la partie contemporaine, tandis que Zlotowski traite l’art moderne depuis les années 50, mais en y intégrant aussi des artistes vivants comme Laura Lamiel). Elle s’articule autour des œuvres de Pierrette Bloch qui a traité la tache de […]
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Suzanne Tarasiève, l’intrépide
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